Et Carrie créa Leïa (et pas l’inverse)

Si Leïa n’est pas une princesse comme les autres (je vous rappelle les filles, qu’en matière de princesse, on vient de Cendrillon…celle qui attend le prince en balayant la cour) mais une princesse-jedi, donc une femme qui en a (du charisme, de la présence, de la beauté, de l’insondable, de la grâce et bien sûr de la force, la claire en plus), c’est grâce à Carrie Fisher.

Luc Skywalker, son frère, le blond, est bien le héros du scenario mais sûrement pas l’étoile du film…
C’est pas (que) sa faute à Luc-Luke Machin. C’est (aussi) à cause de la grâce de Carrie.
En décembre dernier, lors d’une formation en storytelling, je prépare une petite liste de mes discours préférés. Puis c’est Noël, puis le last Christmas de Carrie (et de George quasi en même temps). Je tombe alors sur cette lettre, que Carrie a écrit à Leïa, 3 ans plus tôt.

Gloups. Quelle conteuse…

Tous les ingrédients d’une grande raconteuse d’histoire sont dans cette lettre : la sincérité, l’humour et surtout ce je ne sais quoi qui nous trouble : qui est la princesse-jedi ? Leïa ou Carrie ? Qui a créé l’autre ? Qui est la vraie ?
Et si c’était Carrie qui avait créé Leïa au point de faire tourner la tête, comme on le comprend, du flegmatique et non moins charmeur Han-Harrisson- Solo ?

Chère Carrie Fisher,

Permettez-moi…vous m’avez réconciliée avec les princesses.
Vous êtes une héroïne, une vraie.
Tant que vivra Leïa, c’est vous qui l’incarnerez.
Si vous trouvez l’étoile noire, embrassez David Bowie pour nous.
Si vous sniffez de la poussière d’étoile, dites à Georges de vous réveiller before you go-go
Si vous nous envoyez de la pluie, dites à Prince qu’on la préfère purple, surtout pour emballer (dites-lui aussi qu’il signe la pétition pour le retour du slow dans les soirées).

Si vous croisez Leonard, à Tatooïne avec Marianne, dites-lui de rentrer à la maison


( si vous voulez lire la lettre elle est dispo ici : http://www.lepoint.fr/pop-culture/cinema/la-lettre...)