A fond la forme !

(comme ça le fond, il peut remonter à la surface)

Raconter une bonne histoire, c’est pas raconter des histoires.

C’est d’abord une histoire de fond.

Avoir un message à défendre, une idée à vendre…

…qui résolvent un vrai problème…

….pour quelqu’un (voir post :storyteller who is your hero).

Quand on a le fond (et seulement à ce moment-là), il faut mettre les formes (pour le mettre en valeur ce fond, créer l’impact).

C’est là qu’il y a des grands principes qui valent le coup d’être appliqués.

1. Un héros, ça se qualifie, comme un personnage de sketch, de film ou de fiction. C’est ce qui permet de le rendre réel (c’est moi ! c’est lui ! c’est eux ! je reconnais ces personnes, elles existent !) pour les gens et de créer de l’empathie.

2. Un bon problème de héros, ça se dramatise, c’est comme ça qu’on le partage


3. Une bonne idée, ça se formule. Comme une punchline (pas comme des specs produit ou une notice Ikea).


4. Un langage, ça se soigne. Ne parlez pas expert. Surtout si vous en êtes un. Courrez le risque de vous faire comprendre.
( comme lui par exemple lien Ted Hans Rosling « the best stats you’ve ever seen » temps d’écoute 20 mn)



5. Un langage que tout le monde comprend, c’est un langage imagé donc concret, vous fermez les yeux (ou vous les gardez ouvert, c’est une image justement), vous avez une représentation mentale de la chose.

Par exemple, en 1961, pour présenter les objectifs de la NASA, JFK, il dit ça :

« Notre mission est d’envoyer un homme sur la lune et l’en faire rentrer sain et sauf, avant la fin de la décennie ».

Pas besoin de photo.

Alors que la NASA, elle dit ça :

« Notre mission est de devenir le leader international de l’industrie spatiale en déployant des innovations issues d’un travail d’équipe et des initiatives stratégiquement ciblées ».

6. les effets que vous voulez produire, ne les annoncez pas, produisez-les. Ça sonne mieux en anglais : show, don’t tell.

Si vous voulez qu’on se dise que vous êtes drôle, faites-nous rire.

Comme le dit Mister Pixar « storytelling is like joke telling ». Pour faire son petit effet, mieux vaut connaître la chute.
( lien Ted Andrew Stanton « the clues to a great story » version courte ici)

And one more thing…vous voulez savoir ce que veulent vraiment les femmes et qu’elles ne vous diront jamais ?

Je ne vous le dirai pas. Je viens de vous poser une question rhétorique. C’est la question qui fait effet, pas la réponse.

Vous voulez en savoir plus ?

kderrida@true-stories.fr

Ceci n’est pas une question rhétorique mais une invitation.