C’est quoi True-Stories ?

True-Stories est un cabinet de conseil et de formation en planning/marketing stratégique qui utilise le story-telling d’histoires vraies comme mode opératoire

Pourquoi le story-telling ?

Parce que nous croyons que les marques durablement désirables sont celles qui savent raconter de vraies histoires à leur public et que c’est à cela qu’on les reconnaît, qu’on s’en souvient, qu’on y adhère, qu’on partage leurs messages, qu’on les adopte durablement Aussi parce qu’on est bon quand on fait ce qu’on aime et que j’aime raconter des histoires vraies.

Pourquoi de vraies histoires et pas juste des histoires ?

Parce que les histoires fausses finissent par être démasquées à l’ère des réseaux sociaux (et ça c’est la nouvelle donne qui change tout) et qu’elles rompent le contrat de confiance avec l’émetteur en l’occurrence les marques. Les marques ainsi démasquées finissent pas perdre leur crédibilité puis leur désirabilité jusqu’à être remplacées. Parce que nous croyons qu’une vérité bien racontée a le pouvoir de rendre durablement désirable une relation aussi bien affective que transactionnelle. Chez True-Stories nous accompagnons donc les marques qui privilégient la posture du vrai à l’imposture du faux.

N’est ce pas un peu totalitaire ? C’est quoi une vérité pour True-Stories ?

C’est une vérité avec un S majuscule, un S comme subjective et singulière La vérité énoncée comme un point de vue subjectif et singulier sur une question universelle qui intéresse tout le monde Ce point de vue, pour être inspirant et intéresser énonce une affirmation à la fois originale et racontable sur un thème universel

Par exemple ?

Les hommes préfèrent les blondes

C’est un titre de film ça…

Oui, et c’est un bon exemple car il énonce le point de vue subjectif et singulier d’un réalisateur sur une question universelle qui intéresse tout le monde – celle du désir sexuel humain (et ses mystères). En racontant son histoire dans un film, Il réussit à partager son message avec les spectateurs en leur démontrant pourquoi les hommes préfèrent les blondes c’est à dire les ingénues aux brunes autrement dit celles qui leur tiennent tête. Pour ce faire, il utilise comme ressort les bons ingrédients du schéma narratif : 2 héroïnes archétypales, une quête, des péripéties, une résolution…

Les marketeurs ne sont pas des réalisateurs. Quel est le rapport entre un story-telling cinématographique et une présentation power point qui présente une stratégie, une création ou un plan d’action marketing pour une marque ?

Prenons le temps, nous sommes pressés.

Là, vous éludez ma question.

Au contraire, je l’illustre. Pensez aux slogans marquants. Celui-ci était celui de la SNCF. Certains existent toujours. Think different d’Apple, Just do it de Nike… Ils énoncent une vérité subjective et singulière sur un thème universel comme le temps, le changement, le dépassement, l’estime de soi… Cette vérité devient le support de tout discours sur la marque. Prenez les présentations produits de Steve Jobs, du lancement du Macintosh jusqu’à L’iphone en passant par l’Ipod : toutes font la narration du Think Different. Elles racontent en effet toutes l’histoire d’un produit héros qui deviendra légendaire parce qu’il révolutionne le marché en place, en le réinventant, en s’y opposant, en en prenant le contrepied. Il y a donc toujours un ennemi à abattre comme point de départ : le PC, les premiers smartphones.. Et cet ennemi représente toujours l’institution en place, tournée vers elle même, technique, user unfriendly. Le produit héros est toujours un rebelle qui casse les codes en place et en instaure de nouveaux centrés sur l’utilisateur, l’usage intuitif. Là encore, les ingrédients du schéma narratif fonctionnent à merveille

Et donc, il y a des outils et des méthodes ?

Il y a d’abord une approche qui consiste à identifier une vérité subjective et singulière comme point de départ. Et il y a bien sûr des outils et des méthodes permettant de l’identifier, de l’explorer, de la dramatiser, la véhiculer, la partager, la concrétiser. Les grands thèmes universels sont un premier outil. Il y en a 40. Il s’agit de les connaître et identifier celui qui est sous tendue par la marque dans tel ou tel cas de figure. Il y a aussi le schéma narratif, structure invariante de tout discours qui est très utile pour concevoir une histoire. Et il y a d’autres outils, l’exploration d’insights, la sémiologie, l’analyse du langage de la marque et de son public. Sans tous les citer, ils permettent de problématiser, inspirer, concevoir, véhiculer, partager, concrétiser une vérité de marque.

Et on peut raconter toutes les histoires de la même manière ?

Oui. Un scenario de film ou une présentation stratégique, créative ou tactique présentent les mêmes ingrédients narratifs. L’approche sur la forme reste la même et elle est au service d’un fond qui varie mais part toujours d’une vérité subjective sur laquelle on construit, on conçoit une narration et on atterrit (trace laissée). Enfin, pas toujours, ça c’est l’approche True-Stories. Chez True-Stories, on pense et c’est un point de vue subjectif et singulier, que la vérité quand on la story-tale, on peut lui faire faire crac boum hue !